L'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
Pour les patients en impasse thérapeutique souffrant de maladie graves du sangRepartir de zéro grâce à la greffe de moelle
Chaque année dans le monde, les médecins remplacent « la fabrique » à cellules sanguines déficiente de 24 000 patients atteints de graves maladies du sang par celle d’un donneur compatible.
Avec la mise à disposition de nouveaux médicaments, cette technique, autrefois dénommée greffe de moelle osseuse, a été rebaptisée allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (HSCT) car il est maintenant possible d’extraire ces cellules par une technique simple, équivalente à une prise de sang, et de les greffer directement, sans avoir recours au don de moelle osseuse, par essence plus invasif.
Si cette intervention sauve de plus en plus de vies, elle peut entraîner des complications précoces ou tardives. Ces complications varient fortement d’un patient à l’autre et sont considérées comme sévères dans 20 à 30% des cas*. Elles peuvent être liées aux traitements qui préparent à la greffe, à la faiblesse du système immunitaire du patient qui le rend, pour un temps, plus sensible aux infections ou très souvent à l’attaque des tissus du patient par les cellules du donneur (réaction dite du greffon contre l’hôte ou GvHD).
L’objectif de CRYOSTEM est donc d’améliorer la compréhension de la biologie des complications de l’HSCT, notamment de la GvHD, et en retour d’ouvrir la voie à de nouveaux traitements. Le but ultime est bien sûr de pouvoir prédire ces complications, d’adapter les protocoles d’allogreffe à chaque patient et d’apparier au mieux le couple donneur/receveur afin de limiter leur survenue.
*Dans tous les cas, l’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques est proposée au patient lorsque le risque de complications graves est jugé moins important que le risque d’évolution de la maladie en l’absence de greffe.